RDV à Montpellier au Cinéma Utopia - vendredi 6 mai - Apéro à 18h30, 19h projection, suivie par un débat en présence de la co-réalisatrice Sarah Denard
Cette deuxième projection montpelleraine du documentaire La Roue Libre, donnera le départ à une tournée du Fil rouge en Occitanie, dans le cadre de Mai à Vélo
Sète avec La Roue Libre de Thau, le 7 mai
Carcassonne avec Carca'Vélo, le 12 mai
Perpignan avec La Casa Bicicleta le 11 mai
Toulouse avec La Maison du vélo, le 17 mai
La Roue Libre
Sarah Denard et Marion Valadier documentaire France 2021 58mn
« C’est l’histoire d’un groupe de femmes qui ont décidé de vaincre leurs peurs, de se dépasser et d’apprendre à pédaler. Le vélo comme arme d’autonomie. Le vélo pour ne plus avoir peur de se faire agresser le soir ou tôt le matin. Le vélo pour ne plus dépendre de quelqu’un pour se rendre au travail, pour faire ses courses, mais aussi le vélo pour le plaisir. Il raconte comment un apprentissage, comment un objet du quotidien, peuvent redonner confiance et permettre cette impulsion pour sortir de chez soi, prendre pied dans l’espace public et dans sa vie. »
L'expérience de la réalisation du film
« Nous avons suivi une formation proposée par la Maison du Vélo et le CREPI. Cette action s’étend sur deux semaines intensives d’apprentissage du vélo (théorique et pratique) au mois de Novembre 2017 avec une douzaine de femmes sans emploi. Pendant ces ateliers les participantes ont appris à monter sur un vélo, pédaler, s’arrêter, slalomer et se déplacer.
Elles participent aussi à des cours de mécanique et de lecture de plans. Nous donnons la parole à ces femmes qui ont eu le déclic de dépasser leur blocage à travers des moments de discussions filmés. Dans ce film, nous voulons mettre en lumière l’évolution de ces femmes, leur prise d’autonomie, le plaisir qu'elles prennent dans la découverte de ce sport, les liens d’amitié qui vont tisser entre elles et la rupture de leur isolement.
« Nous voulons aussi à travers ce film militer pour une égalité hommes/femmes sur le territoire de la ville. L’espace public est bien trop masculin, les femmes n’osent pas suffisamment s’y déplacer, y stationner ».
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