La semaine européenne de la mobilité est passée, en nous laissant plein de graines d’inspiration et d'espoir. À nous d’en prendre soin pour voir réalisée une ville cyclable, à hauteur d’enfant et sûre pour tous et toutes.
Le programme de la Métropole était très dense. Des ultérieures rencontres passionnantes organisées par les acteurs du tissu associatif y se sont ajouté, en créant un rythme enthousiasmant mais aussi frénétique.
La communication de ces événements n’ayant malheureusement pas toujours rejoint le grand public, on s’est parfois retrouvés dans l’entre soi du débat cyclable montpelliérain, sans réussir à faire appel à celles et ceux qui sont encore en dehors de cette transformation. Au contraire, pour ceux et celles qui suivent l’actualité vélo montpelliéraine de près, il a été parfois difficile de choisir entre deux ou plus événements trop près dans le temps et trop loin dans l’espace, en laissant la sensation frustrante d’avoir gâché des ressources précieuses et raté d'excellentes occasions pour faire de la communication positive autour du vélo.
Le rendez-vous le plus important, par rapport aux missions de notre association, a été sans doute la projection du documentaire Why We Cycle, qui a eu lieu vendredi 17 septembre à la Maison pour tous Feuillade. Ce lieu vibrant et nouveau dans le quartier Paillade, a accueilli avec bienveillance et patience un débat devenu vite très technique, entre questions sur le stationnement et subventions vélo électriques. La présence de Julie Frêche au débat a sans doute été une occasion pour les grandes associations de poser des questions importantes à l’échelle de la ville entière.
La thématique de la soirée était aussi, il faut l’admettre, très ambitieuse : Vélo en tant qu'espace de liberté par les femmes (voir notre article précedent).
La conclusion a été unanime : partie remise. Avec humilité et enthousiasme, nous sommes prêtes à recommencer à zéro, à nous centrer pour faire rentrer la thématique sociale dans l’agenda, sans la voir engloutie par thématiques technicistes qui risquent de sembler toujours plus importantes.
Nous sommes prêtes à préparer le terrain pour de nouveaux débats. En donnant la parole aux habitants du quartier, qui ne sont pas encore en selle, pour recenser leurs besoins, leurs craintes et offrir notre écoute et aide.